C’est demain soir à 19h00 sur la place publique de
St-Jean-sur-Richelieu que Clément Boucher donnera son cours de danse. Cliquez ici pour les détails.
Ce blogue a été créé avec les objectifs suivants : Tenir les membres du Club informés des soirées à venir, des activités disponibles, des plus récentes nouvelles concernant les membres et aussi fournir les liens utiles qui pourraient aider à trouver l’information pertinente dont nous pourrions avoir besoin.
lundi 25 juin 2012
dimanche 24 juin 2012
Bonne Fête Québécoises et Québécois
À chaque année, le 24 juin, les Québécoises et les Québécois
se réunissent pour fêter leur fête nationale, la Saint-Jean-Baptiste.
Mais quelle en est donc son origine ?
Cette fête prend ses origines il y a plus de 2000 ans, elle était la célébration païenne du solstice
d'été. Cette fête se célébrait le 21, mais avec l'arrivée du christianisme, on
l'a facilement assimilée à la fête de Saint-Jean Baptiste, le 24.
Avant la révolution française, la St-Jean Baptiste était une
fête très populaire en France. Dans la nuit du 23 au 24 juin à Paris, le roi de
France lui-même allumait le feu de la Saint-Jean. Une fois en terre d'Amérique,
les Français ont continués de souligner cet événement: les "Relations des
Jésuites" font allusion à cette coutume dès 1636.
Le 24 juin de cette année-là, le gouverneur de Québec,
monsieur de Montmagny, fit tirer cinq coups de canon. Les premiers feux de la
Saint-Jean en Nouvelle-France datent de 1638. Cette pratique fut amenée sur les
rives du Saint-Laurent par les premiers colons venus de France. Les feux
étaient accompagnés de danses et de chants.
C'est Ludger Duvernay, patriote et fondateur de la Société
Saint-Jean-Baptiste, qui a le premier, en 1834, fait de la Saint-Jean une fête
patriotique.
C'est le 24 juin 1880 que les Québécois entendent et
chantent pour la première fois ce qui est à l'époque l'hymne national du Canada
français: «Ô Canada». La fête demeure toutefois profondément religieuse.
En 1908, le pape Pie X proclame officiellement
Saint-Jean-Baptiste patron de la nation canadienne-française. Ainsi, dans
chaque défilé de 1842 à 1963, on retrouvait un jeune garçon aux cheveux bouclés
qui personnifiait Saint-Jean accompagné d'un mouton.
En 1925, la
législature de Québec déclare le 24 juin congé férié. En 1948, le drapeau
fleurdelysé est consacré officiellement drapeau du Québec et vient se
substituer au Union Jack britannique. Les défilés de la Saint-Jean adoptent des
thèmes qui célèbrent la grandeur du peuple et de ses héros.
Avec la révolution
tranquille des années 60, l'aspect religieux de la fête s'estompe et les
festivités deviennent patriotiques.
À la fin des années 70, la fête devient nettement politique.
Les chefs de partis souverainistes se mêlent aux festivités et à la parade et
l'indépendance nationale devient le centre de la fête.
Puis, après le référendum de 1995, la fête prend une autre
tournure. On y invite les différentes communautés culturelles du Québec à se
joindre à la majorité d'origine française pour célébrer un Québec nouveau où
chacun trouve sa place. La parade de la Saint-Jean moderne se marche aux sons
de la musique antillaise, des cornemuses écossaises et des mélodies
traditionnelles québécoises.
Comme par le passé, cette fête aux origines ancestrales a su
une fois de plus s'adapter aux nouvelles réalités du Québec contemporain.
Bonne Saint-Jean à tous !
vendredi 22 juin 2012
Regard d'un enfant sur la retraite en Floride
Après le congé de Noël, une maîtresse de maternelle demande
à ses élèves comment ils ont passé leurs vacances.
Un petit garçon lève la main et raconte.
Autrefois, on passait Noël chez les grands parents qui demeuraient
ici, dans une grande maison de briques rouges.
Mais grand-père a été retraité et ils sont déménagés en
Floride.
Ils demeurent dans un endroit où se trouvent beaucoup de
gens retraités.
Ils habitent tous dans des maisons de tôles.
Beaucoup se promènent dans des chaises qui roulent, car ils
sont trop fatigués pour marcher.
Ils jouent des jeux et font des exercices, mais ils ne
jouent pas très bien.
Autrefois, mon grand-père avait des chevaux.
Je crois qu'il s'en ennuie, car il joue avec les pattes des
chevaux.
Il appelle cela des fers.
S'il réussit à le lancer dans un poteau, lui et un autre
retraité sautent les bras en l'air et crient. Les deux autres retraités ne
rient pas. Je crois qu'ils boudent.
Ma grand-mère joue avec une petite boule rouge qu'elle lance
et les autres retraités lancent une grosse balle dessus pour essayer de la
frapper. Ma grand-mère dit que, si elle réussit, elle gagne 25 sous. Pauvre
grand- mère, je vais lui envoyer les sous que j'ai dans ma banque.
Près du centre de loisirs, il y a une piscine où les
retraités se tiennent debout, chapeau sur la tête comme des statues. Je suppose qu'ils ne
savent pas nager.
Autrefois, grand-mère faisait toujours des tartes et des
gâteaux quand on allait la visiter, mais plus maintenant. Je crois qu'elle a
oublié comment faire, car personne ne cuisine là-bas.
Tout le monde mange au casse-croûte.
À l'entrée du parc, il y a une petite maison dans laquelle
se tient un garde. Il surveille jour et nuit afin que personne ne puisse sortir
sans qu'il ne le sache.
Tout le monde porte des macarons sur lesquels est inscrit
leur nom.
Ma grand-mère m'a dit qu'il y a des retraités qui oublient
parfois leur nom. Avec cela, ils ne sont pas obligés de dire leur nom.
Grand-mère dit que grand-père a travaillé très fort toute sa
vie afin d'être retraité.
J'aimerais bien qu'ils reviennent habiter ici, mais je
suppose que le garde ne les laissera jamais partir.
J'ai décidé que je ne travaillerais pas fort dans ma vie!
Oh! Non! Car je ne veux pas devenir retraité
dimanche 17 juin 2012
Bonne Fête des pères
Aujourd’hui nous célébrons la Fête des pères mais quel en
est son origine ?
C’est du côté des États-Unis qu’il faut regarder pour
trouver l’origine de cette fête.
Sonora Smart Dodd
C’est en 1909 à Spokane, une ville de l’état de Washington,
que Sonora Smart Dodd proposa de créer la fête des pères. Après la mort de sa
mère, son père, Henry Jackson Smart, l’éleva seul et elle voulait lui montrer à
quel point elle lui en était reconnaissante. C’est en écoutant un sermon à
l’église, le jour de la fête des mères, qu’elle décida de créer celle des pères
et, comme son père était né en juin, elle choisit ce mois pour la célébration
de cette fête. La première fête des pères fut donc célébrée à Spokane le 19
juin 1910.
Bien qu’en 1924, le président Calvin Coolidge défendit
l’idée d’instituer officiellement une journée nationale de fête des pères, il
fallut attendre 1966 avec le Président Lyndon Johnson pour que soit proclamer
officiellement le "Father’s Day" le troisième dimanche de juin.
Donc depuis ce temps la Fête des pères est célébré le troisième dimanche de juin.
Bonne Fête à tous les Papas.
jeudi 14 juin 2012
Pour la génération des NI-NI (ni étudiant, ni travailleur)
Un présumé étudiant dans un autobus plein à craquer prit le
temps d’expliquer à un monsieur âgé assis à ses côtés, pourquoi la vieille génération ne peut pas
comprendre celle des jeunes.
«Vous êtes nés et avez grandi dans un monde différent, presque primitif » dit-il d’une voix assez
forte pour être entendue par tous.
« Les jeunes d’aujourd’hui nous avons grandi avec internet,
la télévision, les avions, les jets, les voyages dans l’espace, l’homme
marchant sur la lune.
Nos sondes spatiales ont visité Mars. Nous avons des bateaux
à énergie nucléaire et des voitures électriques et à hydrogène, des ordinateurs
qui calculent quasiment à la vitesse de la lumière. Et encore plus. »
Après un bref silence, l’homme âgé lui répondit : « Tu as
raison jeune homme, nous n’avions pas toutes ces choses quand nous étions jeunes.
Par conséquent nous les avons inventées.
Et maintenant jeune petit con arrogant, dis-moi ce que TOI
tu prépares pour la génération suivante. »
Tous les passagers se mirent à applaudir très fort.
lundi 4 juin 2012
VIEILLIR selon Bernard Pivot
Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie
Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est
désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est
déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un
adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a
commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi.
Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à
soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de
projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand –
j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge
qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à
la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais
d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.
Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de
l’âge.
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains,
surtout des débutants.
« Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes
sentiments très respectueux ».
Les salauds!
Ils croyaient probablement me faire plaisir en
décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher Monsieur
Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui
vous fiche dix ans de plus!
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune
fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler.
Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je
faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t- elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?
Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous
ferait plaisir de vous asseoir.
Parce que j’ai les cheveux blancs?
Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes
plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…
Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question
d’âge…
Une question de quoi, alors?
Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste
généreux et l’ai accompagnée à la
station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du
possible, ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux
livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni à la sexualité, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures
exquises.
C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et
l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit
l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même,
l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se
révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.
Nous allons prendre notre
temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop
lentement.
Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme
un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes
capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Baseball-poches - Remise des médailles
Voici la remise des médailles (médaille Argent) de la
compétition de baseball-poche organisé par la FADOQ 2012
Les récipiendaires de la médaille d’argent sont : capitaine
Hélène Mercier, Monique Lajoie Adrien Lapalme, Jean-Paul Quintal, Emilien Labbé
sur la photo les autres qui font partie de l'équipe et non sur la photo sont:
Marjolaine Lamoureux, Lise Côté, Thérèse St-Pierre, Céline Power et Claudette
Dubé
Félicitation pour votre participation et bravo !
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