samedi 10 novembre 2012

Le coquelicot, symbole du jour du Souvenir

Le coquelicot des Flandres et du nord de la France est le symbole du jour du Souvenir. Il était déjà un symbole de la mort et du renouveau avant la Première Guerre mondiale. Ses graines peuvent rester dormantes dans le sol pendant des années, mais elles poussent en abondance quand la terre est retournée. Quand les tirs d'artillerie commencent à secouer la terre à la fin de 1914, les champs des Flandres et du nord de la France se couvrent de coquelicots rouges.
La première personne à utiliser le coquelicot en symbole du souvenir est Moina Michael, membre de l'American Overseas YMCA, qui a été inspirée par le poème « In Flanders Fields » de John MCCRAE.
C'est en 1915, à un poste de secours canadien au nord d'Ypres que McCrae, inspiré par la vue du champ de bataille parsemé de coquelicots, écrit son célèbre poème :
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Aussi inspirée par le poème de McCrae, Madame Anne Guérin de France devient une ardente partisane du coquelicot en tant que symbole du souvenir. En 1921, elle se rend en Grande-Bretagne et au Canada et persuade la British Legion et la Canadian Great War Veterans Association (qui a été remplacé par la Légion royale canadienne) d'adopter aussi le coquelicot comme symbole du souvenir.
Le premier « jour du Coquelicot » a donc lieu, dans les deux pays, le 11 novembre 1921. La première année, on achète des coquelicots artificiels de l'organisation de Madame Guérin en France.
Cependant, en 1922, on les fabrique au Canada, et ce sont les anciens combattants qui les distribuent. Depuis ce temps, c'est la LÉGION ROYALE CANADIENNE, formée en 1925, qui mène la campagne du coquelicot.
De nos jours, des millions de Canadiens portent cet emblème rouge vif en symbole du souvenir.

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